Togo : Une nouvelle ère avec l’inauguration de la 5ème République

5ème République

Ce 21 mai 2024, l’Assemblée nationale togolaise nouvellement élue s’est réunie pour la première fois à Lomé, marquant ainsi l’inauguration de la 5ème République du pays. Composée de 113 membres, cette session symbolique représente un tournant important dans l’histoire politique du Togo.

Les élections législatives du 29 avril 2024 ont été dominées par l’Union pour la République (Unir), le parti du Président Faure Gnassingbé, qui a remporté 108 des 113 sièges à l’Assemblée nationale. Les cinq sièges restants ont été attribués à trois partis d’opposition : l’Alliance nationale pour le changement (ANC), la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP) et l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (Addi).

Au cours des prochaines semaines, plusieurs étapes clés sont prévues pour la mise en place de la 5ème République, dont l’établissement du tout premier Sénat du Togo. Les sénateurs seront partiellement élus par les conseillers régionaux et les conseillers municipaux qui ont été élus le 29 avril. Cette nouvelle chambre parlementaire renforcera le cadre institutionnel du pays en ajoutant une dimension supplémentaire de représentation et de délibération.

Conformément à la nouvelle constitution, les deux chambres parlementaires, l’Assemblée nationale et le Sénat, se réuniront pour élire le nouveau Président de la République. Ce Président, qui assumera désormais un rôle honorifique, marquera une distinction claire entre les fonctions cérémoniales et le pouvoir exécutif.

Le véritable pouvoir exécutif sera confié au Président du Conseil des ministres, une fonction qui centralisera les responsabilités gouvernementales. Cette réorganisation institutionnelle vise à moderniser le système politique togolais, en répartissant les pouvoirs de manière plus équilibrée et en clarifiant les rôles respectifs des dirigeants.

L’inauguration de la 5ème République et la création d’un Sénat représentent des avancées significatives pour le Togo. Cette transformation institutionnelle pourrait ouvrir la voie à une gouvernance plus inclusive et représentative, tout en stabilisant le cadre politique du pays.

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