Boycott à l’UIP : L’Algérie et d’autres pays expriment leur désaccord avec un discours jugé partial envers Israël

Algérie

La 147ème session de l’Union Interparlementaire (UIP) qui s’est tenue à Luanda, en Angola, a été le théâtre d’un événement sans précédent qui a attiré l’attention du monde entier. La délégation parlementaire algérienne, composée de représentants des deux chambres du Parlement (Haute et Basse), a quitté la salle en signe de protestation contre ce qu’ils ont qualifié de « discours partial flagrant » prononcé par le président de l’UIP, Duarte Pacheco, envers Israël.

Le désaccord de la délégation algérienne avec le discours de Duarte Pacheco découle de la perception que son discours était en faveur de l’entité sioniste, malgré les actions condamnables d’Israël dans la bande de Gaza et les territoires palestiniens occupés. L’Algérie a toujours été un défenseur des droits du peuple palestinien et a maintenu une position ferme sur la question du conflit israélo-palestinien.

L’action de la délégation algérienne n’est pas passée inaperçue, et elle a été suivie par d’autres délégations parlementaires qui ont exprimé leur solidarité avec l’Algérie. Les délégations du Parlement arabe, de la Palestine, du Koweït et de l’Iran, entre autres, ont quitté la salle en signe de protestation contre un discours jugé partial et partial envers Israël.

Ce boycott collectif a mis en lumière l’indignation partagée par de nombreux pays membres de l’UIP face à un discours qu’ils considèrent comme ne reflétant pas les préoccupations et les injustices subies par le peuple palestinien. Les délégations qui ont rejoint l’Algérie dans ce geste de solidarité ont rappelé l’importance de maintenir un dialogue équitable et impartial au sein de l’UIP.

L’événement de Luanda est un rappel du pouvoir des actions collectives pour exprimer le désaccord et la solidarité avec les peuples en conflit. Il met également en évidence la nécessité d’une diplomatie équilibrée et de la défense des droits de l’homme, quel que soit le contexte géopolitique. La question israélo-palestinienne demeure un sujet brûlant et complexe, et les actions de ces délégations parlementaires reflètent l’importance de rester fidèle à des principes de justice et d’équité internationales.

Hassan KHALID

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