Burkina Faso/Réformes : Les conclusions des échanges régionaux au main du gouvernement de la transition
L’Assemblée Législative de la Transition (ALT) a initié et mené des consultations dans les 13 régions que compose le Burkina Faso, sur les réformes politique, institutionnelles et administratives du gouvernement de la Transition. Les échanges se sont déroulés entre les membres de cette institution législative, et les forces vives de chacune des 13 régions.
En effet le gouvernement de la Transition envisage opérer au total 21 réformes dans le cadre de son plan d’actions pour la stabilité et le développement du pays. Des réformes pouvant permettre au pays des hommes intègres, de se mettre sur les rails et d’atteindre les objectifs fixés par la Transition, la stabilité et le développement socio-économique.
Suite à cette décision du gouvernement, les députés à l’Assemblé Législative de la Transition ont jugé bon de consulter les forces vives des régions du pays sur ces réformes. Au terme des journées d’échanges, le rapport général, qui contient les avis, les propositions et les suggestions de la population, a été remis lundi 09 octobre, au chef du gouvernement, Me Apollinaire Kyélèm de Tambèla.
D’après ce rapport, les forces vives des régions ont fait au total 25 propositions de réformes dans plusieurs domaines, outre celles du gouvernement de la Transition. Sur la question de la constitution, selon le président de l’institution, Ousmane Bougouma, la majorité des burkinabè consultés soit 84%, sont favorables pour une nouvelle constitution qui reflète les valeurs traditionnelles du Burkina Faso.
Il ressort de rapport général de l’ALT que les forces vives des régions souhaitent la suppression de certaines institutions. En ce qui concerne la justice militaire, 5 régions sur les 13, sont favorable à sa suppression. L’objectif de cette démarche de l’Assemblée Législative de la Transition est de permettre au gouvernement de prendre en compte des attentes de la population dans le cadre des réformes.
Le chef du gouvernement l’a promis, les propositions de réformes de la population burkinabè seront prises en compte. Il a affirmé aussi que cette population sera toujours consultée avant toute prise de décisions d’ordre général. Vivement que le Faso retrouve sa stabilité politique, sécuritaire et économie.
Adjara Ousmane