NIGER: Les chefs d’etat-major de la cedeao accordent une chance à la diplomatie

Les chefs d’états major de la CEDEAO se sont réunis durant 2 jours à accra au Ghana, pour examiner l’option d’une intervention militaire au Niger.

Cette réunion s’inscrit dans le cadre de l’application  de la décision de la CEDEAO à vouloir rétablir l’ordre constitution, et permettre au président Mohamed Bazoum déchu de reprendre ses fonctions.

A la fin de la réunion, Abdel Fatau Musa, commissaire aux affaires politiques à la paix et à la sécurité de la CEDEAO, a assuré que la diplomatie reste toujours une option pour résoudre la crise au Niger . La Communauté « accordera une chance à la diplomatie, mais la force (militaire) sera prête à répondre, si toutes les solutions échouent » a-t-il déclaré.

Le Général Christopher Gwabin Musa, Chef d’état-major de la défense du Nigeria quant à lui a expliqué que « l’armée n’est qu’un outil pour le gouvernement, pour la CEDEAO », et que rien ne sera acté avant que « la Commission de la CEDEAO ne prenne une décision finale. »

Pour le Genéral Gwabin Musa, la CEDEAO n’interviendra militairement que lorsque la voie diplomatique échoue. Il précise tout de même que la communauté ne s’engagera pas dans des pourparlers infinis. Les rapports de cette réunion seront soumis a la commission de la CEDEAO pour qu’elle prenne une décision finale, a-t-il indiqué.

L’intervention militaire à a été décidé par la CEDEAO, suite à une énième réunion, tenue le 10 Aout à Abuja. Décision a la quelle plusieurs états membres de la communauté se sont opposés, à l’instar du cap vert.

Deux tendances se sont alors formées au sein de la CEDEAO: ceux qui sont favorables d’un coté,  et ceux qui ne le sont pas d’un autre . La divergence des opinions au sein de la communauté ne permet donc pas à une prise de décision claire. Plusieurs voix ont attiré l’attention de la CEDEAO sur les conséquences de cette intervention. A en croire plus d’un , le rétablissement du président  Bazoum à ses fonctions, préoccupe plus la CEDEAO, que la vie des populations de ses états membres. Les conséquences risqueraient d’être désastreuses , non seulement pour le Niger, mais pour toute l’Afrique. La CEDEAO se doit alors être une communauté des états, et non une communauté d’un individu.

Pour préserver la souveraineté, et la sécurité de ses états membres, la CEDEAO doit une fois encore retourner à la table de discussion pour peaufiner les détails d’une sortie de crise pacifique.

ezekiel 

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