RDC : Les candidats à la présidentielle persistent malgré l’interdiction gouvernementale
La République démocratique du Congo (RDC) se retrouve plongée dans une tension politique palpable alors que les candidats à la présidentielle, Théodore Ngoy, Jean-Claude Baende, Nkema Liloo, Martin Fayulu et Denis Mukwege, ont confirmé leur intention de marcher ce mercredi 27 décembre. Ils réclament la réorganisation des élections avec une nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Cette manifestation publique, censée exprimer leur demande de réformes électorales, a toutefois été interdite par le gouvernement en place. Malgré cette interdiction, les organisateurs ont réaffirmé leur détermination à mener à bien cette marche.
Le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Peter Kazadi, a réagi à cette annonce en assurant que « toutes les dispositions visibles et invisibles sont prises au niveau de la police et de l’armée pour maintenir l’ordre public ». Cette déclaration souligne la ferme volonté du gouvernement de faire respecter l’interdiction et de garantir la stabilité dans le pays.
La demande des candidats à la présidentielle pour une nouvelle organisation des élections et la formation d’une nouvelle CENI reflète les préoccupations persistantes concernant la transparence et l’équité du processus électoral en RDC. Ces candidats estiment que de profondes réformes sont nécessaires pour assurer l’intégrité du processus démocratique.
La situation politique demeure tendue, avec d’un côté des candidats déterminés à faire entendre leur voix et de l’autre un gouvernement prêt à prendre des mesures pour maintenir l’ordre public. La suite des événements reste incertaine, laissant planer une atmosphère d’incertitude sur le pays alors que les forces politiques s’affrontent sur la voie à suivre pour l’avenir politique de la RDC.
Martin KILAMBA