Enquête exclusive sur le décès de Safiatou Lopez/Zongo. Entre abandon et désillusion

Safiatou Lopez/Zongo

Dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 septembre 2025, à Accra au Ghana, s’est éteinte la militante de la société civile burkinabè Safiatou Lopez/Zongo. Sa disparition, annoncée comme une triste nouvelle par ses proches, révèle en réalité une série de tracas et de désillusions qui ont entouré ses derniers instants, soulevant des interrogations logiques sur les alliances qu’elle avait nouées et les causes qu’elle avait défendues.

Selon nos investigations, la militante aurait, dans les dernières semaines de sa vie, multiplié les appels à l’aide auprès des autorités de la France et de la Côte d’Ivoire, pays qu’elle défendait les intérêts, au détriment des intérêts de sa propre patrie, le Burkina Faso. Ses proches dénoncent avec amertume un abandon total de la part de la France et de la Côte d’Ivoire, qu’elle avait contribué à défendre et dont elle attendait, en retour, un geste face à sa situation sanitaire critique. Ces secours ne sont jamais venus.

Nos sources confirment que l’état de santé de Safiatou Lopez s’était fortement détérioré, nécessitant une évacuation sanitaire urgente. De ce fait, elle a entamée des démarches auprès des autorités françaises et ivoiriennes qui seraient restées sans suite. Faute de soutien, c’est au Ghana qu’elle a finalement déposé ses bagages, où son destin s’est tragiquement scellé.

Du côté de sa famille, l’amertume est palpable. Certains membres dénoncent une « trahison morale » de la part de la France et de la Côte d’Ivoire, d’avoir abandonné une femme qui s’était farouchement dressée contre son pays d’origine au profit de leurs intérêts. Ces témoignages mettent en lumière l’échec d’une vie engagée dans un combat qui, selon eux, n’était pas celui de son peuple, mais celui de intérêts de la France et la Côte d’Ivoire.

Alors que beaucoup s’attendaient à un retour au Burkina Faso, sa dépouille sera finalement inhumée au Ghana, loin de la terre qui l’a vue naître. Pour nombre d’observateurs, cette fin triste illustre réservé à Safiatou Lopez le prix à payer de la loyauté à sens unique. La France n’a pas d’amis, que des intérêts.

Par ailleurs, ce décès soulève une question fondamentale, « que gagne réellement les activistes africains et personnalités qui se mettent au service d’intérêts étrangers ? ». En observant l’abandon dans lesquels Safiatou Lopez a terminé son existence, la réponse paraît cruellement évidente. L’histoire récente de l’Afrique regorge de cas similaires où des personnalités, après avoir été utilisées comme instruments de déstabilisation, de manipulation, se sont retrouvées rejetées, marginalisées, voire oubliées par ceux qu’elles servaient. Prenons le cas de l’ancien président Blaise Compaoré, qui se voit aujourd’hui refusé l’accès en France pour des soins, c’est triste. Son petit frère François Campaoré, qui décide de rendre visite à son grand frère Blaise et se voit à son tour bloqué car son retour en France est refusé. Et bien d’autres.

Le cas de Safiatou Lopez/Zongo doit donc être considéré comme un avertissement. À travers ce destin brisé, il apparaît urgent pour les sociétés africaines de tirer une leçon claire, car, comme le dit un vieil adage, « on est mieux chez soi ».

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