Burkina Faso / Ghana : Une coopération sud-sud pour un avenir écologique commun

Burkina Faso

La coopération entre le Burkina Faso et le Ghana franchit une étape décisive avec l’implantation prochaine d’une usine de traitement des déchets solides sur le sol burkinabè. Ce projet, fruit des échanges bilatéraux entre les deux pays, a été formalisé à la suite de la visite du Président ghanéen à Ouagadougou le 10 mars dernier. Ce mardi 24 juin 2025, le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu une délégation de haut niveau du Jospong Group of Companies (JGC), conduite par son président exécutif, Dr Joseph Siaw Agyepong.

La rencontre, tenue en présence du ministre burkinabè de l’Environnement, Roger Baro, et de l’ambassadeur du Burkina Faso au Ghana, Colonel-Major David Kabré, marque un tournant stratégique dans la coopération environnementale entre les deux États. Le projet, qui sera porté par le JGC, un leader reconnu dans la gestion durable des déchets en Afrique de l’Ouest, s’inscrit dans une logique de développement durable et de création d’emplois locaux, conformément à la vision souverainiste et pragmatique du Président Ibrahim Traoré.

L’usine projetée permettra de traiter efficacement les déchets urbains, réduisant ainsi la pollution dans les grandes agglomérations burkinabè tout en valorisant les matières recyclables. Ce choix technologique répond à un double impératif, protéger l’environnement tout en stimulant l’économie verte à travers des emplois directs et indirects pour les jeunes. Il s’agit d’une réponse concrète aux défis posés par l’urbanisation rapide et l’augmentation des déchets ménagers.

Au-delà de son aspect technique, ce partenariat illustre une volonté politique forte, celle d’une coopération sud-sud rénovée, fondée sur l’équité, l’intérêt mutuel et la solidarité africaine. C’est aussi la manifestation d’une diplomatie burkinabè qui gagne en cohérence, en influence et en efficacité sous la conduite du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, dont l’ancrage panafricaniste et l’ambition de transformation structurelle du pays inspirent de plus en plus de partenaires africains crédibles.

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