Burkina Faso / Côte d’Ivoire : Faire tomber Ibrahim Traoré, pour être installé par la France, Téné Brahima Ouattara est-il tombé dans le piège de la France ?
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ENQUÊTE EXCLUSIVE
Tout commence après la décision du Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, de dénoncer les accords coloniaux entre la France et le Burkina Faso. Rentrée dans une rage, la France ordonne dans un premier temps à ses valets locaux, avec la contribution des journalistes français sur place à Ouagadougou, correspondants de certains médias, de passer par tous les moyens pour faire tomber le MPSR 2. S’en suivent les complots de tous genres, y compris des montages de fausses vidéos d’exactions de la population et des enfants par les soldats burkinabé.
Comme par hasard, après l’expulsion de tous ces journalistes français du sol burkinabé, il n’y a plus d’exactions.
RENTRÉE EN JEU DE CERTAINES AUTORITÉS IVOIRIENNES
Selon nos enquêtes depuis le cercle du Président Ouattara, certains sont mécontents du comportement de quelques individus qui ont été manipulés par la France pour des intérêts égoïstes et personnels.
Dans un premier temps, la France ordonne aux autorités ivoiriennes de recevoir tous les caciques burkinabé et les officiers qui cherchent à faire tomber le Capitaine Ibrahim Traoré.
Une première vague est composée de l’ancien ministre des Affaires étrangères Alpha Barry et de Djibril Bassolé, pour ne citer que ceux-là, ainsi que de certains activistes.
LA CRÉATION DE DEUX BASES DE DÉSTABILISATION DU BURKINA FASO
La base opérationnelle, stratégique et offensive est dirigée depuis la Côte d’Ivoire avec à sa tête le ministre de la Défense, frère cadet du Président Alassane Ouattara, et le patron des renseignements ivoirien, Vassiriki Traoré, du côté ivoirien, et Djibril Bassolé et Alpha Barry du côté burkinabé.
La deuxième base est dédiée à une communication offensive, dirigée depuis la France par Newton Ahmed Barry, ancien président de la commission électorale, et ses relais d’Abidjan en passant par l’Allemagne jusqu’aux USA.
LE DEAL DU POUVOIR FRANÇAIS
Comme dans sa spécialité, la France a pu manipuler le ministre de la Défense ivoirien, qui a été présenté comme le dauphin du Président Alassane Ouattara, avec des chances très limitées d’atteindre la magistrature suprême. Alors s’installe le deal : la tête du Capitaine Ibrahim Traoré contre son installation au pouvoir, de force ou de gré.
LES PLANS
Ayant officiellement le soutien de la France pour atteindre le sommet, un centre d’opération est mis en place. Des officiers et plusieurs individus ont été recrutés sur place à Ouagadougou par le canal de Djibril Bassolé et Alpha Barry depuis la Côte d’Ivoire.
Parmi les recrues de renom, l’on peut citer le commandant Ouédraogo Sékou, ex-DGA des services de renseignements burkinabé en fuite en Côte d’Ivoire, et l’ex-chef d’état-major de la gendarmerie nationale, mis aux arrêts lors de la tentative de coup d’État déjouée par les renseignements burkinabé.
Ce centre d’opération, selon l’ex-chef d’état-major burkinabé Évrard Somda, incarcéré à Ouagadougou, était coordonné par le patron des renseignements ivoirien, Vassiriki Traoré du côté de la Côte d’Ivoire, qui rend compte au ministre ivoirien de la Défense Téné Brahima Ouattara, et du côté du Burkina Faso, l’ex-DGA des renseignements burkinabé, qui gère la situation avec Évrard Somda, l’ex-chef d’état-major de la gendarmerie.
Selon Évrard Somda, les autorités françaises et ivoiriennes devraient choisir entre le commandant Ouédraogo Sékou et lui pour diriger le pays une fois la mission réussie.
LE FINANCEMENT
Toujours selon les informations reçues auprès d’Évrard Somda, ex-chef d’état-major de la gendarmerie burkinabé, les financements venaient de la Côte d’Ivoire. Une partie était gérée entre le patron des renseignements ivoirien et l’ex-DGA de l’ANR, ainsi qu’entre Djibril Bassolé et certains individus à Ouagadougou. Aussi, il faudra noter la contribution de certains caciques du CDP et du MPP.
L’ÉCHEC ET LA TRAHISON FRANÇAISE
Après avoir investi plusieurs milliards de francs sans résultat, car les services de renseignements burkinabé, dirigés par le Commandant Oumarou Yabré, ont conduit non seulement à l’arrestation de plusieurs officiers, mais aussi à la fuite de certains en exil vers la Côte d’Ivoire pour être protégés par les autorités ivoiriennes qui les avaient mis en mission. La France, ayant déplacé deux milles soldats en Côte d’Ivoire avec le prétexte d’intervenir au Niger, alors qu’en réalité, selon les informations, la mission finale était de faire tomber le Capitaine Ibrahim Traoré, a finalement compris que les autorités ivoiriennes ont échoué et que tous leurs contacts valables ont été neutralisés, mis aux arrêts par les autorités burkinabé.
LA FIN DU DEAL DU POUVOIR, COMMENT SAUVER LES MEUBLES
La France passe à une autre vitesse. La promesse de faire installer « photocopie » au pouvoir via la déstabilisation du Burkina a été un échec. Elle envoie Robert Bourgi et Jean-Marie Bockel pour rappeler au Président Alassane Ouattara comment il a été installé au pouvoir par la France en 2010 et qu’il ne devait pas être là où il est aujourd’hui. S’en suivent des révélations françaises sur le pouvoir de Ouattara, et les médias français, tels que France 24 et autres, accordent leurs plateaux aux adversaires du Président ivoirien. Un candidat est présenté comme le candidat français, Tidjane Thiam. UN CHANTAGE.
À suivre : OUATTARA DOIT SAUVER LES MEUBLES….
Comment Alino Faso est-il préparé à témoigner contre les autorités burkinabé ?
Le plan français pour sauver les Ouattara avec Ibrahim Traoré en ligne de mire.
Dossier à suivre…