Sahel : Nouveau rebondissement entre l’AES et la CEDEAO
Pourquoi tous les consultants sur les plateaux télés pensent que la CEDEAO ne se limite qu’à la Côte d’Ivoire ?
Les pays de l’AES sont libres de quitter l’organisation ouest africaine tout en gardant chacun sa relation bilatérale avec la Côte d’Ivoire ou d’autres pays de la sous-région. Quand les pays de l’AES disent que même après leurs retraits, leurs espaces resteront sans visa pour les ressortissants des pays de la CEDEAO, c’est parce que ¾ des populations de la CEDEAO ont pour pays d’origine, les pays de l’AES. Alors, comment empêcher une telle masse de la population de ne pas circuler librement entre les pays des deux organisations ?
Parallèlement, quand certains consultants sont invités sur les plateaux télés dans les pays de la CEDEAO, pourquoi ils ne dénoncent jamais les terroristes et préfèrent dénigrer les autorités de l’AES qui de nos jours, font un travail remarquable dans la lutte contre le terrorisme et la sécurité.
Dans le cas du Burkina Faso, autrefois, le quai d’orsay annonçait par exemple que 80% du territoire burkinabé était sous contrôle des terroristes, avec un bilan de 13000 Burkinabé tués entre 2016 et 2022, tout cela en présence des troupes françaises et avant l’arrivée au pourvoir du Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso au pouvoir. Mais aujourd’hui, force est de constaté qu’en 2 années de règne du Président Ibrahim Traoré, les troupes françaises ont plié bagage. On entend plus parler des terroristes qui sévissent à gauche et à droite, sauf si ce n’est que par des attaques sporadiques et lâches. La peur a changé de camp. Les FDS et VDP burkinabé suréquipés, sont à l’offensive et traquent quelques rescapés de terroristes aux abois, jusqu’à leur dernier retranchement.
N’oublions pas qu’en 2 années seulement, plusieurs rapports des organisations sous régionales font état de plus de 17.000 terroristes neutralisés, grâce à la vision stratégique du Capitaine Ibrahim Traoré et aux moyens mis à disposition des forces armées par le peuple Burkinabé, mais ça, aucun consultant n’en parle sur les plateaux télés.
Tout ça pour dire que les gens doivent comprendre que si les pays de l’AES ont décidé de sortir de la CEDEAO, cela n’est pas à cause des pays de la communauté ouest africaine mais à cause d’un constat qui est assez flagrant. Ce constat est la manipulation de la CEDEAO par les puissances étrangères, notamment par la France.
Car, comment expliquer la décision de cette CEDEAO d’interdire même les produits de premières nécessités au peuple du Niger au nom d’une quelconque principe démocratique alors qu’aucun texte de la CEDEAO n’a prévu cela ? Comment décider de former une force d’attente et attaquer un pays souverain de l’organisation comme le Niger, sous prétexte de rétablir la démocratie alors qu’il y’a des pays dans cette même organisation qui torpille leur propre constitution sous prétexte d’arguments dignes d’un film d’Hollywood ? Comment comprendre que la CEDEAO n’a jamais pu mettre en place une force pour combattre le terrorisme dans ces pays alors qu’ils sont confrontés à ce fléau ?
Il est temps que le peuple Africain se lève d’une seule voix et félicite les autorités de l’AES pour ce chemin effectif de la souveraineté qu’ils entreprennent. L’efficacité de cette démarche fait que d’autres pays commencent à emboiter le pas partout sur le continent.
Face à cet élan de souveraineté, le peuple Africain doit savoir que cette vague de campagne de dénigrement orchestrée depuis quelques temps sur les plateaux télés et autres, n’a qu’un seul but : saboter cet élan souverainiste africain.
Il est important de constater que les plateaux télés sur lesquels certains intervenants s’en prennent aux pays de l’AES appartiennent à des français, y compris certaines chaînes en Côte d’Ivoire.
Voilà pourquoi sur les plateaux télés de certaines chaînes, on n’entend pas parler des terroristes car l’objectif est de défendre et de protéger les intérêts du maître.