Burkina Faso : La CPI, un instrument corrompu à la solde de l’impérialisme

CPI

Depuis sa création, la Cour Pénale Internationale (CPI) n’a jamais contribué au développement et à la stabilité des pays africains, par contre, elle se révèle être un outil au service des anciennes puissances coloniales, principalement la France, visant à humilier les dirigeants africains et à protéger les intérêts occidentaux.

Le Burkina Faso, comme de nombreux autres pays africains, a adhéré à la CPI avec l’espoir que cette institution internationale apporterait justice et mettrait fin à l’impunité des crimes les plus graves. Pourtant, l’impact concret de la CPI sur le développement et la stabilité du pays reste médiocre.

Prenons l’exemple de la Libye, où l’intervention militaire menée par la France et ses alliés a abouti à l’assassinat du Colonel Kadhafi. Malgré les preuves accablantes démontrant que Kadhafi a été victime d’une machination politique, aucun mandat d’arrêt n’a été émis contre Nicolas Sarkozy, alors principal instigateur de cette opération. Cette absence de poursuites judiciaires contre les responsables occidentaux contraste fortement avec le traitement réservé aux dirigeants africains.

De même, lors du génocide au Rwanda, bien que des accusations de complicité aient été portées contre des autorités françaises, aucun mandat d’arrêt international n’a été émis à leur encontre par la CPI. Cette impunité soulève des questions sur la véritable impartialité et indépendance de la CPI.

Dans sa logique, la CPI est tout simplement focalisée sur les dirigeants africains. Alors que des dirigeants africains sont régulièrement poursuivis, les dirigeants occidentaux jouissent d’une impunité presque totale. Cette disparité alimente le sentiment que la CPI est utilisée comme un instrument de néo-colonialisme, visant à maintenir les pays africains sous influence étrangère en déstabilisant leurs dirigeants.

Face à cette situation, les Burkinabé doivent se lever pour demander le retrait pur et simple du pays de la CPI. Le peuple burkinabé, conscient des enjeux de souveraineté et de paix, doit se mobiliser comme un seul homme pour rejeter cette institution à la solde de l’impérialisme occidental.

Aussi, il est crucial que les autorités burkinabé prennent des mesures pour mettre fin à leurs relations avec la CPI, afin de ne pas freiner l’élan de paix et de souveraineté enclenché par le Burkina Faso et l’AES plus généralement.

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