Burkina Faso : Le mariage coutumier et religieux désormais reconnu par l’Etat ?

Le Burkina Faso franchit une étape historique dans l’affirmation de son identité et de sa souveraineté. Désormais, le mariage coutumier et religieux bénéficie de la même reconnaissance officielle que le mariage civil. Cette décision marque une rupture claire avec l’aliénation héritée des modèles étrangers imposés, et replace les valeurs endogènes au cœur de la société burkinabè.
Sous l’impulsion du Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, le pays des Hommes intègres affirme que le mariage, union sacrée entre deux êtres, ne saurait être réduit à un simple acte administratif. Qu’il soit célébré à la mairie, à la mosquée, à l’église, ou encore sous l’autorité des chefs coutumiers et traditionnels, un mariage reste un mariage, porteur de la même légitimité sociale et morale.
Cette réforme est également un acte de justice et de respect envers les millions de Burkinabè qui, depuis des générations, se sont unis selon les rites ancestraux ou religieux, sans que leur engagement ne soit pleinement reconnu par l’État. Elle vient réparer une injustice et renforcer le lien entre institutions modernes et traditions vivantes.
Au-delà de la reconnaissance juridique, cette avancée symbolise la volonté du Burkina Faso de s’affranchir des systèmes coloniaux et de tracer sa propre voie, en accord avec ses réalités socioculturelles.