Côte d’Ivoire : Sur la base d’une information erronée de la page Henri Ségbo, la DST ivoirienne aurait-elle assassiné ALINO Faso ?
Une enquête controversée
Le jeudi 24 juillet 2025, à 7 heures 30 minutes, Monsieur Traoré Alain Christophe, alias ALINO Faso, détenu à l’École de Gendarmerie, a été découvert mort dans sa chambre. Selon le communiqué du Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d’Abidjan, ALINO Faso se serait suicidé en se pendant avec son drap de lit après une tentative avortée de s’ouvrir les veines du poignet. Des enquêtes sont en cours pour déterminer les motifs et les circonstances de ce suicide.
Cependant, cette version des faits est vivement contestée par plusieurs sources, notamment des informations recueillies dans le cercle de certains agents de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) ivoirienne. Selon nos confrères de Sahel24.info, ALINO Faso aurait été torturé par des agents de la DST avant de succomber à ses blessures.
Une information erronée aux conséquences tragiques
À la veille de sa mort, un post publié sur la page d’Henry Sebgo aurait informé la DST ivoirienne qu’ALINO Faso était en contact téléphonique avec l’extérieur. Cette information, qui s’est avérée erronée, aurait déclenché une série d’événements tragiques.
Selon les informations recueillies par Sahel24.info, les agents de la DST auraient retiré ALINO Faso de sa cellule pour l’interroger sur cette allégation. Malgré ses contestations répétées, les agents l’auraient torturé de manière horrible, utilisant des cisailles pour taillader son corps et plongeant sa tête dans l’eau pendant de longues périodes.
La fabrication des preuves
Selon les mêmes sources, les agents de la DST, constatant le décès d’ALINO Faso, l’auraient déplacé pour le ramener dans sa cellule. Ils auraient déchiré ses draps et l’auraient positionné comme quelqu’un qui s’est pendu, ce qui correspondrait à la thèse du suicide avancée par le Procureur de la République.
Des zones d’ombre à éclaircir
La mort d’ALINO Faso soulève de nombreuses questions et laisse planer un doute sur les circonstances réelles de sa disparition. Les enquêtes en cours devront déterminer si les allégations de torture et de fabrication de preuves sont fondées, et si la DST ivoirienne est impliquée dans un éventuel assassinat.
Dossier à suivre…
