Burkina Faso : Quand Newton Ahmed Barry tente de transformer les terroristes en rebelles pour obtenir financement et légitimité

La puissance de feu des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) n’est plus à démontrer. Face à cette réalité, les bailleurs de fonds des groupes terroristes au Burkina Faso, et plus largement dans le Sahel, ont fini par comprendre une chose : continuer à investir des milliards de francs CFA pour voir leurs combattants se faire décimer par les forces armées burkinabè est une cause perdue.
Désormais, les cadres politiques soutenant ces groupes terroristes adoptent une nouvelle stratégie pour continuer à recevoir des fonds. Parmi eux, un nom ressort : Newton Ahmed Barry, ancien président de la Commission Électorale lors des élections de 2020, aujourd’hui réfugié en France. Ce dernier s’est fait le porte-voix d’une nouvelle mouvance terroriste baptisée ANSARUL, présentée comme un remplaçant de JNIM ( Jama’at Nusrat ul-Islam wa al-Muslimin).
Selon les cadres politiques des terroristes, cette nouvelle appellation permettrait de faire passer ANSARUL pour un groupe rebelle burkinabè, plutôt que pour une organisation terroriste. Un changement de statut qui ouvrirait la voie à des financements déguisés en « aides humanitaires ».
Dans un récent écrit, Newton Ahmed Barry, connu pour relayer de fausses informations aux autorités françaises et à leurs médias, affirme que les populations et les Personnes Déplacées Internes (PDI) seraient en sécurité sous le contrôle d’ANSARUL. Une déclaration fallacieuse, surtout lorsque l’on sait que ce même groupe a récemment pris en otage 271 Burkinabè dans la région de Solenzo. Ces otages, abandonnés par les terroristes lors d’une offensive des FDS et des VDP, ont été secourus et conduits en toute sécurité à Ouagadougou, dans des bus climatisés, pour être pris en charge par le gouvernement.
Pourtant, des médias français comme Jeune Afrique et RFI, relayant les informations de Newton Ahmed Barry, ont osé affirmer que ces otages, majoritairement Peuls, avaient été massacrés par les FDS et les VDP. Une désinformation flagrante, visant à discréditer les efforts des forces burkinabè et à justifier un soutien financier à ANSARUL.
Une manipulation en plein jour.
Les bailleurs de fonds, refusant désormais de financer ouvertement le JNIM, se voient proposer une alternative : soutenir ANSARUL sous le prétexte d’un « groupe rebelle ». Un statut qui permettrait de contourner les sanctions internationales et de continuer à injecter des fonds dans des activités criminelles.
Mais ne nous y trompons pas : ANSARUL n’est rien d’autre que le JNIM sous un nouveau nom. Toute référence à ANSARUL doit être précédée de celle de JNIM, car il s’agit de la même menace, des mêmes crimes, et des mêmes objectifs. En un mot, ANSARUL = JNIM = TERRORISTES.
Affaire à suivre…