Afrique : Le continent, futur leader mondial de la consommation de racines et tubercules
D’ici 2033, l’Afrique subsaharienne est en passe de devenir le premier consommateur mondial de racines et tubercules, avec une part estimée à 37 % de la consommation globale, dépassant l’Asie qui se situerait à 31 %. Cette évolution reflète l’importance croissante de ces cultures dans la sécurité alimentaire et les habitudes alimentaires de la région.
Le manioc, l’igname, le taro et la patate douce sont des piliers essentiels des régimes alimentaires, particulièrement en Afrique centrale et de l’Ouest. Dans ces zones, leur consommation par habitant dépasse celle des céréales, confirmant leur rôle clé dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition.
Ces cultures, adaptées aux conditions climatiques de la région, offrent des avantages uniques : elles nécessitent peu d’intrants, résistent aux aléas climatiques et fournissent des rendements élevés. De plus, leur transformation en divers produits alimentaires favorise le développement des chaînes de valeur locales et la création d’emplois.
Cette dynamique place l’Afrique subsaharienne au cœur des stratégies globales pour répondre aux défis alimentaires de demain, tout en renforçant l’autonomie alimentaire des populations locales et leur résilience face aux crises.