AES : Le Burkina Faso, le Mali et le Niger en quête souveraine pour maximiser les revenus aurifères

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Les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), le Burkina Faso, le Mali et le Niger, riches en ressources aurifères, sont désormais déterminés à tirer le maximum de revenus de leurs gisements d’or. Face à une exploitation dominée par des sociétés étrangères, souvent sans scrupule dans leur gestion des mines industrielles, ces pays multiplient les pressions pour rétablir un meilleur contrôle de leurs richesses naturelles.

Dans ce contexte, les gouvernements des trois pays cherchent à renégocier les contrats avec les compagnies étrangères, visant à augmenter la part des revenus nationaux et à assurer une meilleure régulation du secteur minier. Cette dynamique s’inscrit dans une volonté de souveraineté économique et de justice sociale, où l’or, ressource vitale pour ces économies, doit désormais profiter davantage aux populations locales.

Le Burkina Faso, sous la direction du Capitaine Ibrahim Traoré, ainsi que le Mali et le Niger, font face aux mêmes défis : une insécurité grandissante et une gestion minière souvent opaque. Pour relever ces défis, ces États cherchent à imposer des réformes visant à récupérer le contrôle de leurs richesses et à mettre fin à l’hégémonie des multinationales, principalement canadiennes et australiennes, qui exploitent la majorité des mines industrielles.

Cette volonté de capter plus de revenus aurifères témoigne d’un éveil politique et économique dans la région, où les dirigeants de l’AES sont de plus en plus déterminés à transformer ces ressources naturelles en levier de développement pour leurs populations.

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