France / Côte d’Ivoire : Le chantage de la France à Ouattara à travers Robert Bourgi, l’homme des dossiers sensibles français
Pourquoi attendre 2025 pour évoquer les élections de 2010 et affirmer que Gbagbo a remporté les élections ?
Selon le panafricaniste Algérien Bekki Benameur, l’intervention de Robert Bourgi sur France 24 n’est rien d’autre qu’un chantage exercé sur le Président Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire. Robert Bourgi serait utilisé pour transmettre un message fort au Président Ouattara, en lui rappelant ce qui est arrivé à l’ancien président Laurent Gbagbo. En d’autres termes, la France indique clairement à Ouattara qu’il doit céder et exécuter les volontés françaises.
Qui est Robert Bourgi ?
Robert Bourgi, surnommé « Monsieur Bien Mal Acquis », est connu pour coordonner les relations entre l’exécutif français et les dirigeants africains. Il joue également un rôle clé dans la promotion d’investissements illicites et le blanchiment d’argent en France. C’est lui qui fournit à l’exécutif français, la liste des biens des dirigeants africains, facilitant ainsi le chantage exercé sur ceux qui refusent de se plier aux ordres de l’Élysée.
Le panafricaniste Algérien rappelle que la France n’a pas d’amis, seulement des intérêts. Aujourd’hui, pour la France, le Président Alassane Ouattara est en fin de course, et elle ne peut pas se permettre de le soutenir pour 2025. Cette intervention de Robert Bourgi en dit long. C’est aux autorités ivoiriennes de comprendre rapidement la situation et de prendre des mesures pour éviter l’humiliation.
Monsieur Bekki Benameur donne raison aux pays de l’AES et félicite le Président Ibrahim Traoré pour sa détermination. Il estime que la France n’est pas un partenaire « gagnant-gagnant » pour les peuples africains, mais qu’elle règne dans l’hypocrisie pour ses propres intérêts.
Par ailleurs, le panafricaniste Algérien invite les autorités ivoiriennes à prendre le taureau par les cornes, à expulser du sol ivoirien tous ceux qui complotent contre la stabilité des pays de l’AES, et à mettre fin à la présence de l’armée française en Côte d’Ivoire.
Bekki Benameur conclut en affirmant que la France prépare la chute du Président Ouattara en plaçant son armée, basée en Côte d’Ivoire, au cœur des décisions et des questions de sécurité.