Sahel : La force conjointe de l’Alliance des États du Sahel (AES) déclarée opérationnelle
Le ministre burkinabè de la Défense, le général Kassoum Coulibaly, a annoncé que la force conjointe de l’Alliance des États du Sahel (AES) est désormais opérationnelle. Cette déclaration marque une étape cruciale dans les efforts régionaux de lutte contre le terrorisme et l’insécurité dans la région du Sahel.
« On a déjà mis en place la force conjointe. Et dès qu’il y a une attaque chez l’un ou chez l’autre, on peut intervenir », a affirmé le général Coulibaly. Cette force conjointe permet une réaction rapide et coordonnée aux menaces sécuritaires, avec une mobilité sans frontières au sein des pays membres. « Un soldat ou une unité de l’armée burkinabè peut se retrouver au Mali ou au Niger sans vraiment de formalités », a-t-il précisé, soulignant la fluidité et l’efficacité des opérations transfrontalières.
La mise en place de la force conjointe de l’AES est le fruit de la coopération étroite entre les pays membres de l’alliance, visant à mutualiser les efforts de sécurité et à maximiser les capacités opérationnelles contre les groupes armés et terroristes qui sévissent dans la région. Cette initiative reflète une volonté collective de répondre aux défis sécuritaires par des actions concertées et des ressources partagées.
L’objectif principal de cette force conjointe est d’améliorer la sécurité et la stabilité des pays de l’AES, en répondant de manière efficace et coordonnée aux attaques et aux menaces. En permettant une intervention rapide et sans formalités bureaucratiques, la force conjointe aspire à réduire la menace terroriste et à protéger les populations locales.
La force conjointe de l’AES pourrait servir de modèle pour d’autres régions confrontées à des défis sécuritaires similaires. En facilitant la coopération militaire et en renforçant les capacités de réaction, cette initiative montre comment des efforts collectifs peuvent améliorer la sécurité régionale et promouvoir la paix.