Sénégal : Appels à un scrutin avant le terme du mandat de Macky Sall
La scène politique du Sénégal est actuellement animée par les appels de quinze des 20 prétendants à la présidentielle, exigeant que le scrutin se déroule avant le 2 avril, date à laquelle le mandat du président sortant Macky Sall expire.
Ces quinze candidats ont conjointement signé un document insistant sur le maintien de la liste des candidats approuvés, sans aucune modification. Parmi ces signataires se trouvent des figures majeures comme Bassirou Diomaye Faye, actuellement détenu pour incitation à la violence, et l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, selon les informations relayées par Africanews.
La tension politique s’est accrue lorsque le président Macky Sall a émis le souhait de reporter les élections de plusieurs mois, cherchant ainsi à résoudre les différends liés à l’éligibilité d’autres candidats. Cependant, cette décision a été rapidement annulée par le Conseil constitutionnel, le jugeant inconstitutionnel, comme rapporté par le même média.
En réaction, le président Macky Sall s’est engagé à respecter la décision du Conseil constitutionnel et a promis d’organiser le scrutin dès que possible.
Des manifestations ont éclaté samedi à Dakar, la capitale du Sénégal, où des citoyens ont exprimé leur impatience et leur demande pressante pour la tenue des élections présidentielles dans les délais prévus.
Cette situation politique met en évidence les enjeux et les tensions liés à l’élection présidentielle au Sénégal. Les appels des candidats à une élection dans les délais constitutionnels reflètent l’importance de la démocratie et de la transparence pour le peuple sénégalais. Les prochains jours seront déterminants pour voir comment cette situation évoluera et comment les autorités sénégalaises répondront aux demandes et aux attentes de la population.
