Sahel : Zoom sur le retrait courageux de l’AES de la CEDEAO
L’Alliance des États du Sahel (AES) se retire de la CEDEAO, un acte de souveraineté salué en Afrique.
Le retrait de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) constitue un puissant signal de souveraineté émanant des pays membres. Autrefois perçue comme un pilier de la coopération régionale en Afrique de l’Ouest, la CEDEAO est désormais l’objet de critiques acerbes pour son apparente subordination aux intérêts étrangers (la France).
Des sources évoquent l’influence de la France sur les États-Unis pour avoir le feu vert du pays de l’oncle Sam et permettre à Emmanuel Macron d’utiliser la CEDEAO comme un instrument d’ingérence dans les affaires du Niger et s’attaquer à ce pays membre de l’AES. Cette révélation choquante a catalysé la décision de l’AES de se retirer de l’organisation régionale, dénonçant ainsi cette interférence flagrante dans les affaires intérieures d’un État souverain.
Le retrait de l’AES met en lumière les tensions croissantes entre les aspirations à la souveraineté des nations africaines et les pressions externes visant à maintenir une influence néocoloniale dans la région. Il souligne également l’importance cruciale pour les États africains de défendre leurs intérêts nationaux et de résister à toute forme d’ingérence étrangère.
Cet acte de courage de la part de l’AES devrait servir de catalyseur pour d’autres nations africaines, les incitant à réaffirmer leur propre souveraineté et à œuvrer ensemble pour construire un avenir fondé sur le respect mutuel, la coopération et le développement autonome.
En somme, le retrait de l’Alliance des États du Sahel de la CEDEAO constitue un avertissement cinglant contre toute forme d’ingérence étrangère dans les affaires africaines. C’est un rappel poignant de l’importance de la souveraineté nationale et de l’unité continentale dans la poursuite de la prospérité et du bien-être des peuples africains.
ISSOUFOU A.
