Niger : Le CNSP dénonce l’ingérence de la CEDEAO et réaffirme la détermination du peuple à prendre en main son destin
Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) du Niger a exprimé son indignation face à la participation de membres de l’ancien gouvernement déchu au dernier sommet de la CEDEAO. Dans un communiqué, le CNSP, agissant au nom du gouvernement et du peuple nigérien, a qualifié cette invitation unilatérale d’hommes politiques nigériens déconnectés des réalités actuelles du pays comme une ingérence inacceptable dans les affaires intérieures de la nation.
La déclaration du CNSP condamne fermement cette action qu’il perçoit comme une provocation de la part d’une organisation censée défendre les intérêts des pays de la sous-région. L’indignation exprimée par le CNSP souligne la préoccupation quant au non-respect présumé des principes de non-ingérence dans les affaires intérieures des États membres de la CEDEAO.
Le CNSP, en réaffirmant son engagement envers la sauvegarde de la patrie nigérienne, souligne que cette ingérence perçue ne fera que renforcer la détermination du peuple nigérien à reprendre en main son propre destin. Cette réaction souligne la volonté du CNSP de défendre la souveraineté nationale et de garantir que les décisions cruciales pour l’avenir du pays soient prises de manière autonome.
La situation souligne également les tensions persistantes entre le CNSP et certains acteurs politiques, y compris ceux de l’ancien gouvernement. Le communiqué du CNSP peut être interprété comme une réponse forte à ce qu’il considère comme une intrusion indue dans les affaires nationales, réaffirmant ainsi sa position de défenseur des intérêts nigériens.
Il reste à voir comment cette situation évoluera et si elle aura des implications sur les relations entre le CNSP et la CEDEAO. La réaction du CNSP souligne l’importance du respect de la souveraineté nationale et de la capacité des nations à décider de leur propre destin, une position qui devrait alimenter davantage les débats sur les relations entre les organes régionaux et les gouvernements nationaux.
Ousmane BAKARY